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“Woman Mind Of My Own”, le nouvel album de Natalia M. King à découvrir sur la scène du New Morning

Woman Mind Of My Own, le nouvel album de Natalia M. King l’inscrit au tableau d’honneur des grandes chanteuses et musiciennes deep blues, soul et folk. Une célébration sublime du genre “americana”. Retrouvez Natalia M. King en live le 27 mars au Blues autour du Zinc de Beauvais et le 13 avril au New Morning.

L’histoire d’une musicienne aventurière à l’empreinte puissante, à la voix captivante qui sur Woman Mind Of My Own, son 7e album, pénètre pour la première fois sur un territoire ancien, une terre quasi sacrée, celle du blues, du rhythm’n’ blues, de la musique américaine “enracinée”. Avec au bout, cette merveilleuse sensation de redécouvrir au gré de ces 9 titres, composés par elle ou empruntés à d’autres, la magie d’un style qu’elle soustrait à l’usure du temps.

Ballade soul typique de l’ère Stax-Muscle Schoals avec section de cuivres idoine, Forget Yourself rapproche ainsi Natalia du trône où les reines absolues de la maladie d’amour que sont Candi Staton et Etta James dictent leurs lois, rendent leur justice.

Tandis qu’elle semble avoir croisé le fantôme de Robert Johnson au fameux carrefour de Clarksdale sur Woman Mind of My Own, elle envoie sur Play On, dans une veine semblable de deep blues du Delta avec guitare resonator ad hoc, un message digne du grand Shakespeare disant : “si la musique est l’aliment de l’amour, alors jouez là…”.

Et puisque le cœur est un chasseur solitaire, le sien rôde, braconne dans toutes les futaies, de la passion torride de Sunrise to Sunset, où elle tient la dragée haute aux deux miss Jones de la chanson (Rickie Lee et Nora), à la mélancolie lascive d’une Karen Dalton sur So Far Away.

Preuve que Natalia ne fait jamais du “à la manière de”, quand elle s’empare du One More Try de George Michael c’est pour offrir l’un des moments les plus poignants et les plus personnels du disque. Idem pour les deux autres reprises, le (Lover) You Don’t Treat Me No Good du groupe Sonia Dada où elle “s’écharpe” avec le bluesman néo-zélandais Grant Haua et le Pink Houses de John Cougar Mellencamp en duo avec Elliott Murphy, autre américain exilé en France. Si Woman Mind of My Own est une célébration de cette americana indissociable de son ADN, c’est aussi un baptême avec en point d’orgue Aka Chosen, gospel LGBT où Natalia s’empare de la couronne de l’élue “qui doit contribuer à ouvrir l’esprit de ceux qui pensent que la couleur de peau ou l’orientation sexuelle reste un critère, une valeur… Dire que je suis une élue c’est prendre le contre pied de ceux qui prétendent au contraire que je suis maudite et damnée parce que homosexuelle.”
The soul of a woman.




[Source : communiqué de presse]

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